Étant personnellement concernée par des troubles ORL depuis une vingtaine d'années (acouphènes, VPPB - Vertiges Positionnels Paroxystiques Bénins), je me suis spécialisée par le biais du Pôle national Sophrologie et depuis bientôt huit ans afin d'accompagner au mieux les personnes en souffrance.
Je sais donc ce que c'est que de vivre avec au quotidien.
Ce n'est pas anodin, c'est important d'accepter d'être aidé, d'être écouté et surtout entendu, de trouver un apaisement par la respiration, l'hygiène de vie qui peut être chamboulée par l'environnement extérieur, le Covid, le vaccin contre le Covid, un médicament ototoxique, une grosse fatigue émotionnelle et physique, des tensions chroniques dans la nuque, la mâchoire etc.
Chaque souffrance étant unique, je pratique en individuel afin d'être au plus près de vos besoins.
Je suis donc membre référente du Pôle Sophrologie et Acouphènes.
J'ai une approche pluridisciplinaire et intégrative de l'acouphène, c'est à dire que je vais vous poser toute une série de questions sur votre quotidien professionnel, personnel, vos antécédents médicaux, afin de vous attribuer un protocole spécifique. Je vous demanderai notamment si vous avez des antécédents de troubles musculo squelettiques au niveau des cervicales, des articulations de la mâchoire, des otites chroniques, de l'hypertension etc. afin de vous orienter si besoin vers de la kinésithérapie vestibulaire, de l'ostéopathie, de l'acupuncture en complément des tests déjà effectués par votre médecin ORL.
Idem pour l'hyperacousie et la maladie de Ménière, l'environnement et l'approche holistique sont à prendre en compte dans le processus d'amélioration de votre vie au quotidien et dans la qualité de votre sommeil.
Alors que l’acouphène devrait être éliminé par les filtres cochléaires sous-corticaux, la recherche a identifié que lorsque le système limbique - celui qui gère les émotions – est compromis, le « mécanisme d’annulation du bruit » vers le cortex auditif ne fonctionne plus et produit des acouphènes chroniques.
Christel DELHOMMEAU-HERPIN a suivi la formation certifiante proposée par le Pôle Sophrologie et Acouphènes.
A travers son protocole spécifique, vous trouverez une réponse personnalisée à l’accompagnement de vos symptômes qui peuvent être douloureux physiquement, mentalement et moralement.
Le protocole est spécifique à chaque trouble :
Les techniques mises en œuvre vous permettront de mettre à distance ces bruits insupportables et favoriseront
Le Pôle Sophrologie Acouphènes® créé en 2010 par Patricia Grévin est un réseau francophone qui compte plus de 200 sophrologues spécialistes dans la prise en charge des troubles de l’audition – acouphènes, hyperacousie et vertiges dans un cadre méthodologique et déontologique strict.
Une première évaluation a permis d'évaluer la prise en charge sophrologique dans l’acouphène subjectif : l'article a été soumis, évalué et publié en avril 2020 dans la revue scientifique à comité de lecture, les Annales Européennes ORL. Il est consultable ici.
"Les acouphènes, c'est quoi?", définition donnée par la présidente du Pôle Sophrologie et acouphènes
(vidéo 11min30)
La sophrologie fait partie des thérapies brèves.
Elle comprend des techniques autour de :
La plupart des exercices appliqués en séance au cabinet seront à réemployer dans votre quotidien, comme un rituel afin de vous soulager un peu plus chaque jour.
Ce travail fondamental de respiration et de relaxation permet de défocaliser de l’acouphène et/ou de l’hyperacousie et d’atténuer, voire faire disparaître durablement la gêne occasionnée par ces troubles.
Un travail clinique fondamental appelé « l’habituation » permet à chaque personne de réduire considérablement l’intensité et la perception des acouphènes et hyperacousies.
L'EMC (Etat modifié de Conscience),tout en gardant votre vigilance, permet à votre inconscient d'intégrer les métaphores et les suggestions énoncées simplement par la voix, afin de "faire mentir votre cerveau", lâcher-prise et oublier vos souffrances ORL le temps de la séance, les heures, voir les jours et les nuits qui suivent.
Le protocole s’appuie sur des axes de travail multidimensionnels, souvent impliqués dans la perception d’acouphènes gênant voire invalidant :
Lors du premier rendez-vous, le sophrologue interroge le patient sur son parcours médical, les traitements mis en place, les difficultés rencontrées et la formulation des attentes.
Lors de cette première séance, le patient remplit également un questionnaire appelé THI (Tinnitus Handicap Inventory), largement utilisé sur le plan international (1) et qui permet de mesurer le retentissement et le handicap lié aux acouphènes sur sa vie quotidienne.
Ce questionnaire comporte 25 questions ; les réponses permettent de distinguer 5 niveaux de handicap en lien avec l’acouphène :
Ce questionnaire explore également 3 sous-échelles du handicap lié à l’acouphène :
Ce questionnaire sera de nouveau rempli par le patient à l’issue du protocole de façon à évaluer l’amélioration de la situation par rapport à celle du début de la prise en charge.
Le protocole comporte en moyenne 6-8 séances au rythme d’1 séance par semaine pour les 3 premières semaines, puis espacées de 2 semaines pour les autres séances.
Basées sur les connaissances issues de la psychologie scientifique, les TCCE obéissent à des protocoles relativement standardisés permettant une évaluation en début et en fin de protocole (comme pour la sophrologie).
Les TCCE apportent les réponses nécessaires pour permettre aux patients de reprendre le contrôle à travers des exercices pratiques applicables dans son quotidien.
Les procédés utilisés pour la prise en charge des acouphènes et de l’hyperacousie :
La notion de durée dans les thérapies comportementales et cognitives est variable et même discutable entre le patient et le thérapeute (chose complètement incongrue pour la psychanalyse).
Ce peuvent être des thérapies courtes (entre 5 et 20 séances) ou moyennes (durée de 1 à 2 ans).
Il existe aussi des thérapies ultras courtes (en 3 séances) comme la FACT, (pour Focused acceptance commitment therapy).
L’objectif de cette étude était de faire une première évaluation de la prise en charge sophrologique des acouphènes subjectifs en utilisant le protocole spécifique du Pôle Sophrologie et Acouphènes.
1/ Une prise en charge brève
Les résultats de cette étude multicentrique montrent que la prise en charge avec ce protocole spécifiquement adapté aux acouphènes peut permettre d’obtenir en 2-4 mois et 6-8 séances d’1 heure une diminution du handicap et une amélioration de la qualité de la vie chez des sujets souffrant d’acouphènes subjectifs.
2/ Une diminution rapide du "handicap"
La diminution moyenne du score évalué par le questionnaire THI est de 51,9% par rapport au score initial. La baisse de 51.9 % du THI n’est pas individuelle, c’est-à-dire que tous les patients n’ont pas eu une baisse uniforme. Se reporter ci-dessous au graphique « Evolution individuelle des scores pour les 140 patients ».
Le graphique ci-contre montre la répartition des niveaux de handicap en début de protocole, puis en fin de protocole. Nous observons qu’à l’issue du protocole, il n’y a plus de patients dans les catégories de handicap Lourd ou handicap Invalidant.
Comme le montre le graphique ci-contre, sur les 140 patients souffrant d’acouphènes et suivis, 4 d’entre eux n’ont pas vu d’amélioration de leur état à la fin de la prise en charge, pour les autres on constate une diminution du handicap, en particulier ceux ayant des scores THI élevés.
Si l’on observe l’évolution des patients initialement avec un handicap Invalidant, soit THI supérieur à 78, ils se retrouvent à 45% d’entre eux avec un score de handicap Moyen et à 55% d’entre eux avec un score de handicap Modéré.
3/ Une action équivalente sur les composantes fonctionnelles, émotionnelles et catastrophiques
Le questionnaire THI (1) comporte 3 catégories de questions destinées à analyser les composantes fonctionnelles, émotionnelles et catastrophiques. L’effet bénéfique de ce protocole s’exerce de manière équivalente sur l’ensemble de ces 3 composantes, baisse de plus de 50 % des valeurs des sous-échelles.
4/ Une amélioration de la qualité de vie
Dans cette étude, il est montré que le protocole développé spécifiquement pour la prise en charge des acouphènes subjectifs, peut permettre d’obtenir une atténuation du caractère intrusif des acouphènes, de conduire à la mise en place progressive du processus dit « d’habituation », c’est-à-dire la mise à distance de l’acouphène et au fur et à mesure du parcours d’accompagnement, amener à une gestion autonome des symptômes.
Cette amélioration de la qualité de vie est également exprimée dans les verbatim des patients recueillis à la fin du protocole. L’analyse du score final du questionnaire THI ainsi que le recueil des ressentis exprimés en fin de protocole se rejoignent sur plusieurs items : une mise à distance de l’acouphène, une gestion autonome des crises, une meilleure concentration, qualité de sommeil et une vie sociale et professionnelle normales.
5/ Une amélioration quels que soient les paramètres auditifs
Pour 9 sur 10 d’entre eux, les patients de cette étude avaient déjà consulté un ORL ou un médecin généraliste avant la prise en charge sophrologique et en ce qui concerne les autres, une consultation a été sollicitée.
Les résultats de l’étude montrent que l’amélioration mesurée est obtenue indépendamment du caractère ancien ou récent des acouphènes, de leur mode de survenue, soudain ou progressif, ou de leur origine (traumatisme sonore, choc émotionnel, autres causes…).
40 % des patients ont déclaré avoir une perte d’audition et 20% étaient appareillés.
En conclusion, les résultats de cette étude ouverte montrent que la prise en charge avec ce protocole spécifiquement adapté aux acouphènes peut permettre d’obtenir de façon rapide une diminution significative du handicap et une amélioration de la qualité de la vie chez des sujets souffrant d’acouphènes subjectifs.
Des études complémentaires avec groupe contrôle sont nécessaires pour affirmer l’efficacité en comparaison à une liste d’attente ou à d’autres prises en charge validées comme les thérapies cognitives et comportementales.
Références :
(1) Ghulyan-Bédikian V, Paolino M, Giorgetti-D’Esclercs F, Paolino F. [Psychometricproperties of a French adaptation of the Tinnitus Handicap Inventory]. Encephale. 2010 Oct ;36(5):390–6.
(2) In : M. Ohresser, (Ed), Les acouphènes : diagnostic, prise en charge et thérapeutique, Chap. 6, 29–31, 2017, Elsevier Masson.
Le Pôle Sophrologie Acouphènes®, créé en 2010 par Patricia Grévin, est un réseau de sophrologues ayant suivi une même formation à la prise en charge des acouphènes délivrée par un intervenant ORL et un sophrologue formateur, membres d’une équipe pluridisciplinaire AFREPA (Association francophone des équipes pluridisciplinaires en acouphénologie). C’est dans ce cadre-là que nous avons pu nous lancer sur cette étude multicentrique. https://www.pole-sophrologie-acouphenes.fr/ou-trouver-un-sophrologue
Le résumé de l’article sur European Annals of Otorhinolaryngology, Head and Neck Diseases
J'utilise les bienfaits de la musique et des son dans leur perception au quotidien (BioSound/sons de la nature ; bruits blanc, rose, marron...) et dans leur valeur physique (harmonies, fréquences hertziennes, sons binauraux, fauteuil vibroacoustique du Dr Lee Bartel) comme apaisement des ondes cérébrales du cerveau. Ainsi, en diminuant le stress, en jouent sur les circuits responsable de la douleur, grâce à la plasticité cérébrale, il est possible de diminuer les souffrances acouphéniques, l'hyperacousie et atténuer "les crises " provoquées par la Maladie e Ménière.
Acouphènes : ce qu'il se passe dans le cerveau
On pourrait penser que l'acouphène est un problème d'oreilles, mais en réalité l'acouphène trouve son origine dans le cerveau. Les explications avec le Pr Laurent Cohen, neurologue.
L’acouphène « fait » le précunéus ou le précunéus « fait » l’acouphène ?
La recherche montre que les patients atteints d'acouphènes à déclenchement récent ne présentent pas ces différences dans la connectivité au précuneus. Leurs scans ressemblent à ceux de témoins sains, ce qui suggère que ces changements dans la connectivité cérébrale se développent avec les acouphènes. Cela pose la question de savoir si, en cas de prise en charge précoce, ils pourraient être empêchés ou diminués. L’équipe envisage donc de mener une étude longitudinale pour suivre les patients ayant développé récemment des acouphènes et pour suivre l’évolution de la connectivité des réseaux avec le précunéus.
Ces travaux qui apportent une métrique objective corrélée à la durée et la sévérité des acouphènes, contribuent déjà à une meilleure reconnaissance de cette condition et de ses symptômes handicapants et ouvrent la voie à de nouvelle thérapies qui pourraient cibler le précunéus.
L’acouphène proviendrait ainsi de l’activité de zones du cerveau aussi impliquées dans les syndromes douloureux chroniques, ce qui pousse les chercheurs à regarder du côté de la modulation de certains neurotransmetteurs du cerveau, comme la dopamine et de la sérotonine, pour les traiter.
Si rien ne peut être fait à l'heure actuelle pour arrêter les acouphènes, il est indispensable d'apprendre à mieux vivre avec.
L’approche thérapeutique est alors holistique, puisqu’il s’agit de soulager la personne qui en souffre par des techniques de relaxation, l'hygiène de vie (sommeil, alimentation, activités sportives, loisirs,...), le soutien psychologique,... tout ce qui peut aider à se sentir mieux.
Il est possible d'atténuer sa perception, ce qui évitera de rester concentré sur celui-ci et permettra d’atténuer l’anxiété, pas un "phénomène d'habituation" qui fait partie du protocole de sophrologie du Pôle Sophrologie et Acouphènes.
Une simple musique de fond pourra être utile, mais on aura plus souvent recours à des bruits spéciaux, dits «bruits blancs», comme le son continu du vent, des vagues ou de la pluie, sans tonalité, dont on peut trouver des exemples sur le web, à travers des applis, comme celle-ci : Atmosphère
Profitez d'un grand choix de sons relaxants provenant de différents environnements.
Sélectionnez simplement les sons que vous appréciez et créez votre combinaison favorite pour dormir, méditer, pratiquer le yoga, vous détendre, lutter contre l'anxiété et l'insomnie ou simplement profiter des sons de la nature.
Grâce aux battements binauraux et aux sons isochroniques, vous pouvez stimuler votre esprit et votre créativité.
Vous pouvez aussi importer vos propres sons et les mélanger aux sons d'origine. Cela vous permettra, entre autre, de vous endormir facilement grâce à la minuterie intégrée.
Atmosphere a des ambiances pour tout le monde : Plage, Forêt, Urbain, Sous l'eau, Maison, Parc, Campagne, Oriental
Profitez du calme de la pluie, de la force de l'orage ou du courant de la rivière.
Atmsophere inclut aussi une sélection de battements binauraux et de sons isochroniques qui vous aident à vous détendre profondément.
Fonctions disponibles:
- Ne gâchez pas de la batterie grâce à la minuterie
- Mixez et sauvegardez vos sons pour les écouter à tout moment
- Importez vos propres sons pour les mixer avec ceux que l'on vous propose
- Mélangez les sons des différents environnements. Personnalisez-les comme vous voulez.
- Sons de haute qualité
- Plus de 70 sons apaisants disponibles
- Sons artificiels et naturels
- Écoutez les sons pendant que vous faites autre chose
- Agrandissez votre esprit avec la variété de sons binauraux
- Interface conçue pour ne pas fatiguer les yeux
- Contrôlez le volume de chaque son pour créer votre environnement idéal
- Calmez vos enfants avec les sons de la nature
- Restaurez votre santé et votre vitalité
- Surmontez l'anxiété et l'insomnie
Présentation SIOPI
Siopi est construite par et pour les personnes ayants des acouphènes.
Le contenu :
1.Trouvez vos solutions
Obtenez les retours et les bonnes pratiques de personnes ayant les mêmes symptômes que vous !
2.Solidarité et soutien
Vous n'êtes pas seuls! Tenez bon avec des personnes ayant le même parcours que vous.
3.Des informations appropriées
Apprenez-en plus sur les spécificités de votre cas et de vos symptômes grâce au savoir collectif et organisé de la communauté."
Aussi cette application permet de diminuer l'errance médicale et d'aider les chercheurs au recrutement pour des études sur des critères d'inclusion précis."